Questions posées et répondues
pour les optométristes
1-Avec combien de patients par jours travaillez-vous ?
Environ 1 patient aux 30 minutes.
Habituellement, les examens complets durent entre 20-40 minutes, mais si c’est un suivi pour de nouvelles lentilles cornéennes ou encore pour la nouvelle paire de lunette avec une nouvelle prescription ou pour un examen partiel, la consultation peut durer de 10-20 minutes selon les besoins du patient.
2-Combien de clients référez-vous à un ophtalmologiste ? (Quel pourcentage référez-vous à ce spécialiste)
L’optométriste à Iris Centropolis en réfère souvent, soit entre 60-70% de leurs patients sont référés à un ophtalmologiste, soit parce qu’il a découvert une maladie avancée qui devrait être suivie ou traitée par un ophtalmologiste, comme la glaucome ou les cataractes.
3-Y-a-t-il des cas spécifiques où vous devez/pouvez prescrire des lunettes teintées (lunettes soleil/verres transitions) ?
Oui, effectivement dans les dernières décennies que la lumière bleue ainsi que les rayons ultraviolets pouvaient endommager très sévèrement les tissus de l’œil, surtout la rétine, qui absorbent ces rayons. Dans le cas des personnes qui ont peu de mélanine dans leur iris, soit les yeux très pâles comme les gens ayant les yeux bleus, ou celles qui sont atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)**, ces rayons sont très dangereux pour elles.
**Dégénérescence maculaire liée à l’âge : détérioration de la macula ou la tâche jaune, la zone dans l’œil qui est le plus concentrée en cellules photosensibles et où on a la meilleure vision. DMLA cause une diminution de la vision.
4-Y-a-t-il un ordre à suivre (dans les tests) lors d’un examen de la vue ?
Il faut d’abord faire les tests préliminaires soit l’autoréfracteur (la montgolfière ou la petite maison au loin qui est brouillée puis qui s’éclaircit) qui permet d’avoir une bonne idée de la force de convergence/divergence de l’œil ainsi que son astigmatisme s’il y a en a ; il y a la FDT, qui le nom de la machine qui mesure l’étendue du champs visuel qui peut diagnostiquer le glaucome qui réduit progressivement le champs visuel; la photorétienne qui n’est pas obligatoire, mais qui est fortement suggérée à partir de 18 ans pour avoir une bonne idée de la santé oculaire en prenant en photo le nerf optique, la macula, les artères et vaisseaux sanguins. Ces tests préliminaires vont aider l’optométriste à centrer le problème visuel en regardant les résultats de ces tests. Dans un examen complet de la vue, il n’y a d’ordre à suivre écrit noir sur blanc, mais certains tests doivent logiquement se succéder. Par exemple, la dilation des pupilles, l’analgésique et le tonomètre doivent se faire à la toute fin, car les gouttes affectent la clarté de la vision. Il arrive que certains outils, comme le test d’Ishihara, ne sont passés puisque l’optométriste a déjà testé la vision des couleurs dans ce cas-ci lors d’un examen précédent. À moins que l’optométriste doute d’un élément de la vision, certains tests ne seront pas répétés.
5-Y-a-t-il d’autres tests qui ne font pas partie d’un examen de la vue que vous effectués en plus pour valider/vérifier une condition/un diagnostic ?
Oui, il existe d’autres outils pour vérifier un diagnostic. Par exemple, pour l’étude de la vision des couleurs on utilise habituellement le test d’Ishihara qui sont les nombres dans les cercles de couleur, mais au besoin, l’optométriste peut utiliser une palette de couleurs fixe avec laquelle le patient doit associer les palettes mobiles qui ont une teinte similaire à celle de la palette mobile. Il y a aussi le « pachymètre » qui utilise les ultrasons pour mesurer l’épaisseur de la cornée : pour voir si le patient est un bon candidat pour la chirurgie au laser ou encore pour valider la mesure du tonomètre, soit la pression interne oculaire.
6-Lorsque vous traiter des enfants en bas âge, changez-vous
un peu l’ordre des tests ou changez-vous les tests en tant que tels ?
Ou changez-vous votre procédure ?
La photorétinienne et le champ visuel ne sont pas évalués pour les jeunes. Donc, ils ne passent que devant l’autoréfracteur. Il est évident que les optométristes vont changer leur façon d’approcher cette clientèle. Par exemple, ils vont utiliser des outils ayant des dessins d’animaux ou des motifs attrayants. L’ordre des tests est très semblable à celle des adultes à l’exception qu’ils ne pratiqueront pas le tonomètre ou le pachymètre sur ces jeunes. De plus, les problèmes rencontrés lors d’une visite avec un adulte et avec un enfant sont différents. Les problèmes visuels les plus rencontrés chez les enfants sont le strabisme, des problèmes de convergence ou des problèmes où les yeux doivent travailler ensemble. Il ne faut oublier que les enfants sont encore dans leur croissance donc leur vision est assujettie à des changements.
7-Si vous savez qu’un patient est atteint d’une condition
déjà déterminée (simplement faire un suivi), passez-vous quand même
tous les tests habituels d’un examen de la vue ?
Si un patient est déjà atteint d’une condition déterminée, ou qu’il y a des facteurs importants d’une condition déterminée dans son historique médical ou familial, l’examen se concentrera principalement sur les effets que cette condition peut avoir sur sa vision, mais cela ne veut pas dire que les optométristes passent par dessus une batteries de tests pour seulement se concentrer sur celle qui est déterminée. C’est pourquoi, pour ne rien laisser de côté, que les professionnels de la vue vont poser des questions sur la santé générale du patient ou s’il y a eu des changements dans sa vision depuis son dernier examen.
8-Suite à une chirurgie aux yeux (chirurgie au laser, opération glaucome/cataracte), est-ce que l’optométriste fait un suivi avec le patient, est-ce l’ophtalmologue ou les deux travaillent ensemble ?
C’est un travail conjoint que font l’ophtalmologiste avec l’optométriste pour voir si l’intervention chirurgicale a bien fonctionné et pour s’assurer que la vue du patient s’est améliorée.
9- Y-a-t-il d’autres conditions médicales comme le diabète ou le tabagisme qui peuvent affecter la vue ?
Diverses conditions médicales comme le diabète, le tabagisme ou même la grossesse peuvent affecter la vision. En effet, le diabète, qui touche principalement le système endocrinien et digestif, est un problème de régulation de l’insuline qui est produite par le pancréas pour emmagasiner le glucose dans les cellules. Ce problème affecte le cristallin qui peut enfler ou des vaisseaux sanguins peuvent apparaître.
L’hypertension (haute pression sanguine) peut causer des problèmes de vision surtout au niveau de la rétine. Cela peut causer un blocage au niveau des vaisseaux sanguins qui alimentent la rétine, des saignements de cette partie de l’œil (rétine) ou encore des nerfs qui la soutiennent. Les symptômes se présentent sous la forme d’une vision embrouillée, de maux de tête.
L’hyperthyroïdie ou la maladie de Graves où la glande, la thyroïde, est une condition médicale où cette glande produit trop de thyroxine, une hormone qui stimule le métabolisme et la consommation d’oxygène. Cette condition peut toucher un œil ou les deux et peut causer l’inflammation des muscles de l’œil ou encore de sérieux dommages au nerf optique.
Sources :
Fekrat, S., & Weizer, J. (2006). All about Your Eyes. Durham, North Carolina: Duke University Press. Print. Chapter 15- Systemic Diseases That Affect Vision and the Eye.
Mayo Clinic. (2012, November 1). Hyperthyroidism (overactive thyroid). Retrieved May 9, 2015, from http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/hyperthyroidism/basics/definition/con-20020986
Patenaude, N. «Physiologie, semaine 6,2 système endo_H15 », Collégial International Sainte-Anne, 33 pp.
10- Quelles sont les différences entre les deux machines évaluant le champ visuel ? FDT et celui de la SAAQ ? Faut-il avoir un papier quelconque
pour passer celui de la SAAQ ?
Celui de la SAAQ apporte des résultats plus précis et c’est un outil plus sophistiqué que le FDT ordinaire. De plus, il y a des frais supplémentaires pour celui de la FDT et habituellement le patient a un papier spécifique de la SAAQ pour évaluer s’il est en mesure de conduire. Si l’optométriste le pense nécessaire, le client passera le test plus sophistiqué du champ visuel. Pour un examen de routine ordinaire, le FDT de base fait bien l’affaire.
11-Y-a-t-il des vitamines essentielles pour garder une bonne santé oculaire ? Pouvez-vous toutes les prescrire ? Y-en-a-t-il pas que l’on peut s’en procurer
à la pharmacie ? Et les suppléments ?
Les vitamines A, C et E sont les principales qui aident à garder une bonne santé oculaire : la vitamine E offre une protection contre les substances indésirables et les enrayer et les deux autres renforcent principalement ses effets.
En 1994, une très large étude française des suppléments en vitamines et minéraux antioxidants a démontré que les antioxydants offre une protection contre certaines maladies cardiovasculaires ainsi que certains cancers, mais aussi contre les cataractes et la DMLA**
***DMLA : Dégénérescence maculaire liée à l’âge : détérioration de la macula ou la tâche jaune, la zone dans l’œil qui est le plus concentrée en cellules photosensibles et où on a la meilleure vision. DMLA cause une diminution de la vision.
De plus, les acides gras comme les oméga3 sont essentiels pour garder en santé la rétine puisque cette partie de l’œil en est composée à 50%.
Tout d’abord, il faut comprendre que les optométristes sont comme les médecins de famille des yeux : ils n’opèrent pas, mais peuvent prescrire des médicaments, des suppléments, des vitamines et des gouttes. L’une des principales raisons pour laquelle ils prescrivent certaines vitamines et suppléments, c’est parce que les résultats obtenus en clinique étaient meilleurs pour une marque particulière et parce que c’est le groupe avec lequel ils sont associés qui les suggèrent fortement.
Source : Barbey, P. (2011). De bons yeux pour la vie. Paris: Albin Michel. P.109-115
Environ 1 patient aux 30 minutes.
Habituellement, les examens complets durent entre 20-40 minutes, mais si c’est un suivi pour de nouvelles lentilles cornéennes ou encore pour la nouvelle paire de lunette avec une nouvelle prescription ou pour un examen partiel, la consultation peut durer de 10-20 minutes selon les besoins du patient.
2-Combien de clients référez-vous à un ophtalmologiste ? (Quel pourcentage référez-vous à ce spécialiste)
L’optométriste à Iris Centropolis en réfère souvent, soit entre 60-70% de leurs patients sont référés à un ophtalmologiste, soit parce qu’il a découvert une maladie avancée qui devrait être suivie ou traitée par un ophtalmologiste, comme la glaucome ou les cataractes.
3-Y-a-t-il des cas spécifiques où vous devez/pouvez prescrire des lunettes teintées (lunettes soleil/verres transitions) ?
Oui, effectivement dans les dernières décennies que la lumière bleue ainsi que les rayons ultraviolets pouvaient endommager très sévèrement les tissus de l’œil, surtout la rétine, qui absorbent ces rayons. Dans le cas des personnes qui ont peu de mélanine dans leur iris, soit les yeux très pâles comme les gens ayant les yeux bleus, ou celles qui sont atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)**, ces rayons sont très dangereux pour elles.
**Dégénérescence maculaire liée à l’âge : détérioration de la macula ou la tâche jaune, la zone dans l’œil qui est le plus concentrée en cellules photosensibles et où on a la meilleure vision. DMLA cause une diminution de la vision.
4-Y-a-t-il un ordre à suivre (dans les tests) lors d’un examen de la vue ?
Il faut d’abord faire les tests préliminaires soit l’autoréfracteur (la montgolfière ou la petite maison au loin qui est brouillée puis qui s’éclaircit) qui permet d’avoir une bonne idée de la force de convergence/divergence de l’œil ainsi que son astigmatisme s’il y a en a ; il y a la FDT, qui le nom de la machine qui mesure l’étendue du champs visuel qui peut diagnostiquer le glaucome qui réduit progressivement le champs visuel; la photorétienne qui n’est pas obligatoire, mais qui est fortement suggérée à partir de 18 ans pour avoir une bonne idée de la santé oculaire en prenant en photo le nerf optique, la macula, les artères et vaisseaux sanguins. Ces tests préliminaires vont aider l’optométriste à centrer le problème visuel en regardant les résultats de ces tests. Dans un examen complet de la vue, il n’y a d’ordre à suivre écrit noir sur blanc, mais certains tests doivent logiquement se succéder. Par exemple, la dilation des pupilles, l’analgésique et le tonomètre doivent se faire à la toute fin, car les gouttes affectent la clarté de la vision. Il arrive que certains outils, comme le test d’Ishihara, ne sont passés puisque l’optométriste a déjà testé la vision des couleurs dans ce cas-ci lors d’un examen précédent. À moins que l’optométriste doute d’un élément de la vision, certains tests ne seront pas répétés.
5-Y-a-t-il d’autres tests qui ne font pas partie d’un examen de la vue que vous effectués en plus pour valider/vérifier une condition/un diagnostic ?
Oui, il existe d’autres outils pour vérifier un diagnostic. Par exemple, pour l’étude de la vision des couleurs on utilise habituellement le test d’Ishihara qui sont les nombres dans les cercles de couleur, mais au besoin, l’optométriste peut utiliser une palette de couleurs fixe avec laquelle le patient doit associer les palettes mobiles qui ont une teinte similaire à celle de la palette mobile. Il y a aussi le « pachymètre » qui utilise les ultrasons pour mesurer l’épaisseur de la cornée : pour voir si le patient est un bon candidat pour la chirurgie au laser ou encore pour valider la mesure du tonomètre, soit la pression interne oculaire.
6-Lorsque vous traiter des enfants en bas âge, changez-vous
un peu l’ordre des tests ou changez-vous les tests en tant que tels ?
Ou changez-vous votre procédure ?
La photorétinienne et le champ visuel ne sont pas évalués pour les jeunes. Donc, ils ne passent que devant l’autoréfracteur. Il est évident que les optométristes vont changer leur façon d’approcher cette clientèle. Par exemple, ils vont utiliser des outils ayant des dessins d’animaux ou des motifs attrayants. L’ordre des tests est très semblable à celle des adultes à l’exception qu’ils ne pratiqueront pas le tonomètre ou le pachymètre sur ces jeunes. De plus, les problèmes rencontrés lors d’une visite avec un adulte et avec un enfant sont différents. Les problèmes visuels les plus rencontrés chez les enfants sont le strabisme, des problèmes de convergence ou des problèmes où les yeux doivent travailler ensemble. Il ne faut oublier que les enfants sont encore dans leur croissance donc leur vision est assujettie à des changements.
7-Si vous savez qu’un patient est atteint d’une condition
déjà déterminée (simplement faire un suivi), passez-vous quand même
tous les tests habituels d’un examen de la vue ?
Si un patient est déjà atteint d’une condition déterminée, ou qu’il y a des facteurs importants d’une condition déterminée dans son historique médical ou familial, l’examen se concentrera principalement sur les effets que cette condition peut avoir sur sa vision, mais cela ne veut pas dire que les optométristes passent par dessus une batteries de tests pour seulement se concentrer sur celle qui est déterminée. C’est pourquoi, pour ne rien laisser de côté, que les professionnels de la vue vont poser des questions sur la santé générale du patient ou s’il y a eu des changements dans sa vision depuis son dernier examen.
8-Suite à une chirurgie aux yeux (chirurgie au laser, opération glaucome/cataracte), est-ce que l’optométriste fait un suivi avec le patient, est-ce l’ophtalmologue ou les deux travaillent ensemble ?
C’est un travail conjoint que font l’ophtalmologiste avec l’optométriste pour voir si l’intervention chirurgicale a bien fonctionné et pour s’assurer que la vue du patient s’est améliorée.
9- Y-a-t-il d’autres conditions médicales comme le diabète ou le tabagisme qui peuvent affecter la vue ?
Diverses conditions médicales comme le diabète, le tabagisme ou même la grossesse peuvent affecter la vision. En effet, le diabète, qui touche principalement le système endocrinien et digestif, est un problème de régulation de l’insuline qui est produite par le pancréas pour emmagasiner le glucose dans les cellules. Ce problème affecte le cristallin qui peut enfler ou des vaisseaux sanguins peuvent apparaître.
L’hypertension (haute pression sanguine) peut causer des problèmes de vision surtout au niveau de la rétine. Cela peut causer un blocage au niveau des vaisseaux sanguins qui alimentent la rétine, des saignements de cette partie de l’œil (rétine) ou encore des nerfs qui la soutiennent. Les symptômes se présentent sous la forme d’une vision embrouillée, de maux de tête.
L’hyperthyroïdie ou la maladie de Graves où la glande, la thyroïde, est une condition médicale où cette glande produit trop de thyroxine, une hormone qui stimule le métabolisme et la consommation d’oxygène. Cette condition peut toucher un œil ou les deux et peut causer l’inflammation des muscles de l’œil ou encore de sérieux dommages au nerf optique.
Sources :
Fekrat, S., & Weizer, J. (2006). All about Your Eyes. Durham, North Carolina: Duke University Press. Print. Chapter 15- Systemic Diseases That Affect Vision and the Eye.
Mayo Clinic. (2012, November 1). Hyperthyroidism (overactive thyroid). Retrieved May 9, 2015, from http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/hyperthyroidism/basics/definition/con-20020986
Patenaude, N. «Physiologie, semaine 6,2 système endo_H15 », Collégial International Sainte-Anne, 33 pp.
10- Quelles sont les différences entre les deux machines évaluant le champ visuel ? FDT et celui de la SAAQ ? Faut-il avoir un papier quelconque
pour passer celui de la SAAQ ?
Celui de la SAAQ apporte des résultats plus précis et c’est un outil plus sophistiqué que le FDT ordinaire. De plus, il y a des frais supplémentaires pour celui de la FDT et habituellement le patient a un papier spécifique de la SAAQ pour évaluer s’il est en mesure de conduire. Si l’optométriste le pense nécessaire, le client passera le test plus sophistiqué du champ visuel. Pour un examen de routine ordinaire, le FDT de base fait bien l’affaire.
11-Y-a-t-il des vitamines essentielles pour garder une bonne santé oculaire ? Pouvez-vous toutes les prescrire ? Y-en-a-t-il pas que l’on peut s’en procurer
à la pharmacie ? Et les suppléments ?
Les vitamines A, C et E sont les principales qui aident à garder une bonne santé oculaire : la vitamine E offre une protection contre les substances indésirables et les enrayer et les deux autres renforcent principalement ses effets.
En 1994, une très large étude française des suppléments en vitamines et minéraux antioxidants a démontré que les antioxydants offre une protection contre certaines maladies cardiovasculaires ainsi que certains cancers, mais aussi contre les cataractes et la DMLA**
***DMLA : Dégénérescence maculaire liée à l’âge : détérioration de la macula ou la tâche jaune, la zone dans l’œil qui est le plus concentrée en cellules photosensibles et où on a la meilleure vision. DMLA cause une diminution de la vision.
De plus, les acides gras comme les oméga3 sont essentiels pour garder en santé la rétine puisque cette partie de l’œil en est composée à 50%.
Tout d’abord, il faut comprendre que les optométristes sont comme les médecins de famille des yeux : ils n’opèrent pas, mais peuvent prescrire des médicaments, des suppléments, des vitamines et des gouttes. L’une des principales raisons pour laquelle ils prescrivent certaines vitamines et suppléments, c’est parce que les résultats obtenus en clinique étaient meilleurs pour une marque particulière et parce que c’est le groupe avec lequel ils sont associés qui les suggèrent fortement.
Source : Barbey, P. (2011). De bons yeux pour la vie. Paris: Albin Michel. P.109-115
QUESTIONS POSÉES ET RÉPONDUES
PAR LES OPTICIENNES
1- Quels sont les outils qui pourraient être offerts aux patients, mais qui sont moins communs ? (Autres que les lunettes et les verres de contact)
Non, ce sont les seuls outils ophtalmiques que les opticiens peuvent prescrire, mais avoir seulement les lunettes et les verres de contact ne veut pas dire qu’il n’y a pas beaucoup de choix. En effet, divers modèles, marques, options et traitements sont offerts. Il y a aussi des lunettes teintées (des lunettes soleil), des lunettes de sécurité, des lunettes spécialement faites pour les sportifs, des verres avec traitements anti-reflets et résistants aux rayures ou encore transitions sont aussi offerts. Et dépendamment de la profession et des activités/occupations du client divers choix de verres selon les différentes marques lui sont offerts. Par exemple, pour un employé de bureau qui travaille sur l’ordinateur et avec des dossiers, un verre à double foyer qui convient à la vision intermédiaire (ordinateur) et de proche (lecture des dossiers) pourrait lui est être utile.
2-Y-a-t-il des verres en plastiques ? ou y-a-t-il des verres composés de vitre/plastique/polymère, etc. (ou une combinaison) ?
De nos jours, il est très rare de retrouver une paire de lunettes composée de verres montés, car ceux-ci sont lourds et très fragiles. Ces verres, s’ils se brisent, peuvent blesser sérieusement l’œil, et se brisent assez facilement lors du taillage. C’est pourquoi on retrouve des verres montés avec une combinaison de plastique, de polycarbonate et autres matériaux plus « légers », plus flexibles, plus durables et moins dangereux. Dépendamment de la composition du verre, certaines compositions sont plus appropriées pour un foyer progressif ou une simple vision par exemple ou pour y ajouter un certain traitement (transitions, antireflets ou résistance aux rayures).
3-Est-ce que la monture d’une paire de lunettes à prescription affecte la divergence/convergence (la correction de la vue) ? Ou est-ce quelque chose d’ordre esthétique ?
Effectivement, le choix de la monture vient plus jouer sur l’aspect esthétique, certains modèles font très bien sur certains visages, alors que d’autres, non. C’est le rôle de l’opticien de choisir et d’ajuster la monture selon le désir et les besoins du client. En tant que tel, la monture ne va pas affecter la convergence/divergence, c’est la forme et le moulage du verre que l’on va y insérer qui va jouer sur cette variable. L’opticien doit s’assurer que la forme de la monture couvre le champ de vision selon la profession ou les activités de son client. Par exemple, si un client est hypermétrope (vision est embrouillée de près), il sera préférable que sa monture couvre un peu plus le champ de vision du bas de l’œil si le client lit beaucoup (donc une monture où le verre est plus allongée vers le bas).
Non, ce sont les seuls outils ophtalmiques que les opticiens peuvent prescrire, mais avoir seulement les lunettes et les verres de contact ne veut pas dire qu’il n’y a pas beaucoup de choix. En effet, divers modèles, marques, options et traitements sont offerts. Il y a aussi des lunettes teintées (des lunettes soleil), des lunettes de sécurité, des lunettes spécialement faites pour les sportifs, des verres avec traitements anti-reflets et résistants aux rayures ou encore transitions sont aussi offerts. Et dépendamment de la profession et des activités/occupations du client divers choix de verres selon les différentes marques lui sont offerts. Par exemple, pour un employé de bureau qui travaille sur l’ordinateur et avec des dossiers, un verre à double foyer qui convient à la vision intermédiaire (ordinateur) et de proche (lecture des dossiers) pourrait lui est être utile.
2-Y-a-t-il des verres en plastiques ? ou y-a-t-il des verres composés de vitre/plastique/polymère, etc. (ou une combinaison) ?
De nos jours, il est très rare de retrouver une paire de lunettes composée de verres montés, car ceux-ci sont lourds et très fragiles. Ces verres, s’ils se brisent, peuvent blesser sérieusement l’œil, et se brisent assez facilement lors du taillage. C’est pourquoi on retrouve des verres montés avec une combinaison de plastique, de polycarbonate et autres matériaux plus « légers », plus flexibles, plus durables et moins dangereux. Dépendamment de la composition du verre, certaines compositions sont plus appropriées pour un foyer progressif ou une simple vision par exemple ou pour y ajouter un certain traitement (transitions, antireflets ou résistance aux rayures).
3-Est-ce que la monture d’une paire de lunettes à prescription affecte la divergence/convergence (la correction de la vue) ? Ou est-ce quelque chose d’ordre esthétique ?
Effectivement, le choix de la monture vient plus jouer sur l’aspect esthétique, certains modèles font très bien sur certains visages, alors que d’autres, non. C’est le rôle de l’opticien de choisir et d’ajuster la monture selon le désir et les besoins du client. En tant que tel, la monture ne va pas affecter la convergence/divergence, c’est la forme et le moulage du verre que l’on va y insérer qui va jouer sur cette variable. L’opticien doit s’assurer que la forme de la monture couvre le champ de vision selon la profession ou les activités de son client. Par exemple, si un client est hypermétrope (vision est embrouillée de près), il sera préférable que sa monture couvre un peu plus le champ de vision du bas de l’œil si le client lit beaucoup (donc une monture où le verre est plus allongée vers le bas).